Guillaume Musso

Le premier roman de Guillaume Musso qui a rencontré le succès. Pas le premier que j'ai lu.
Il évoque un deuil d'enfant jamais fait, la culpabilité des parents de ne pas avoir compris assez tôt, leur volonté de bien faire.
Il raconte aussi la séparation entre deux être qui se sont aimés.
Une rencontre étrange va se produire et tout changer.
Les esprits vont se libérer, les explications tant attendues vont enfin avoir lieu.
Dans ce roman, Guillaume Musso frôle le risque de nous faire une parodie de comte de Montecristo avec son implacable vengeance. Il explore ainsi le mythe américain du self-made-man avec les conséquences et les sacrifices que cela implique. Heureusement, on sort du schéma habituel du brave petit gars qui s'en sort enver et contre tous. Le romancier nous montre également sa part d'ombre.
Même si je n'ai pas été happée par l'histoire, , le rythme est resté vif et entraînant. Je retiens une chose : Profitez de la vie et des gens que vous aimez. La vie est si courte et vaut la peine d’être vécue.

Des fois des rencontres partent sur un mensonge. Les conséquences peuvent être lourdes.
Heureusement, celui qui fait concrètement démarrer l’histoire n’est pas dramatique, le reste si. On revit les traumatismes du 11 septembre. Comme toujours, le roman en lui-même est documenté et riche d’information de l’Histoire contemporaine. Les thèmes de la drogue, de la spirale infernale… sont abordés. Comment s’en sortir quand plus rien ne vous raccroche à la vie ?
Je trouve que la partie fantastique édulcore un peu trop la réalité. Pour moi, une histoire qui commence ainsi ne peut pas bien se finir et ça m’a gêné. Bien sûr, j’ai vécu avec ces personnages, j’ai été heureuse que la gamine s’en sorte. D’une certaine manière, cette dimension surréaliste lui a permis de faire son deuil et de régler symboliquement ses problèmes.
C’est l’autre thématique que je n’ai pas aimée celle du couple qui doit absolument finir unit et heureux pour la vie. Ça va trop vite. On ne ressent pas l’empathie de la « revenante » à leur égard. Cela rend la situation incongrue et illogique, même si on se doute que ça finira comme ça. Personne n’a vraiment envie de voir mourir les héros, surtout quand ils peuvent resservir comme figurant à l’occasion.
La lecture est restée agréable sans plus. j'aurai seulement aimé une autre fin.

Une histoire incroyable, comme toutes les autres. Un homme sauve une vie au détriment de la sécurité. On lui offre la possibilité de modifier des éléments de son passé, revoir la femme qu’il aime. Hélas, quelques soient ses choix, rien ne se passe comme prévu.
On pourrait penser, en lisant les premières lignes, qu’il s’agit d’une énième histoire d’amour et il n’en est rien. La preuve, un doute plane toujours. Tout est une question d’interprétation personnelle.
C’est une aventure assez rocambolesque que j’ai lu avec humour. Le héros se retrouve toujours dans des situations assez cocasses. Un vrai plaisir de lecture, traité avec originalité.
On retrouve le let-motif habituel : Regarder derrière soit n’est pas utile. On ne peut pas défaire ce qui a été fait.
Vouloir modifié son passé c’est renoncer à son présent et son avenir. On sait ce qu’on perd, mais que gagne-t-on ?
A lire sans se prendre la tête avec un seul mot d’ordre se divertir.

Il y a des thèmes de la vie délicats à aborder, comme le deuil et encore plus quand il s’agit d’un être qui a peu vécu et qui avait tant de choses à découvrir. Ce deuil inclus aussi le deuil de son passé et de ses remords : avons-nous pris a bonne décision ? Fait les bons gestes ?
Toutes ses questions surgissent. Des êtres qui n’ont aucun rapport les uns avec les autres vont se retrouver pour une expérience inédite. Ils vont apprendre à accepter le cours des événements sereinement.
Je n’en dis pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de lecture.
Comme toujours c’est écrit avec simplicité, sans prise de tête et avec respect. L'écriture est fluide et captivante. La fin est surprenante et très touchante. Pas la peine d’aller chercher de grandes envolées lyriques pour exprimer des sentiments, des émotions. Il suffit juste d’employer les bons mots.

Année 2008. Fin d’une année un peu compliquée pour moi.
Cela fait quelques années que je vois passer un nom sur les affichages, sur les catalogues libraires : « Guillaume Musso »… Il semble être désigné comme LE GRAND auteur à lire absolument. Je ne connais pas, jamais lu. Je lis quelques résumés à l’occasion. Rien d’attirant : des histoires sentimentales d’après ce que je comprends. Pas un truc pour moi.
Puis un emploi d’été en librairie.
Des noms surgissent souvent, dont celui-ci. Je pars sur le web faire quelques recherches, histoire de ne pas passer pour une idiote auprès des clients, même si je suis au rayon scolaire. C’est frustrant de ne pas savoir répondre. Je tombe sur un extrait, les premières pages. Et là, je découvre un style vivant, rythmé. Je suis happée par ce début je veux connaître la suite.
Ça ne verse pas dans le mélodramatique larmoyant. L’histoire d’amour n’est qu’un prétexte à un autre thème bien plus fort. Est-elle seulement présente ? C’est vif, clair, structuré, sans vulgarité.
C’est un thème maintes fois revisité : celui de la journée qui recommence sans cesse. Mais là, il ne s’agit pas de se battre contre le destin, la fatalité ou quelque chose d’écrit. Ce doit arriver arrivera. Cependant, le personnage pourra « réparer » ses erreurs du passé, pour construire l’avenir de ceux qu’il aime ou qu’il a aimé. Rien n’est joué à l’avance, à part les conséquences de nos actes et la manière dont on va les assumer. Cette révélation, le personnage l’aura à la dernière minute. Les regrets sont inutiles, il faut faire avec, aller de l’avant. Pour le découvrir il va devoir comprendre ce qu’il a provoqué en s’enfuyant de son quartier des années plus tôt, en refusant de s’attacher. Il va devoir accepter son propre passé.
Un message : profiter de chaque moment et ne pas se laisser abattre par ce que certains appelle le déterminisme psychologique. Tout peut arriver.
J’ai aimé aussi parce que d’une manière beaucoup plus romancée cela rejoint l’idée de l’arbre des possible de Bernard Werber.

Tout commence aux USA. Un jeune homme passionné par l’écriture part quelques mois. Là-bas il rencontre celle qu’il estime être l’amour de sa vie. Une histoire naît entre eux. Au moment du départ ils se font des promesses. Il retourne en France la tête pleines de projets d'avenir et d'écriture.
Le vie les sépare. Il n’a plus de nouvelles malgré ses efforts. Il finit par renoncer à tous ses rêves et entre dans la fonction publique. Il se jette dans le travail pour oublier.
Quelques années plus tard, leurs chemins se croisent à nouveau.
Une grande quête du passé commence. Quels sont les liens qui les réunissent réellement ? On vit une fantastique aventure d’Arsène Lupin qui finit dans la gare de Kong Cross transformée en Aéroport JFK pour l’occasion avec Arsène Lupin dans le rôle de Dumbledore.
D’accord je caricature un chouia. Mais rien que pour ses petits clins d’œil à des succès littéraires différents, sans rapports les uns avec les autres, j’ai aimé ce livre. J’ai eu du plaisir à me remémorer d’autres lectures en même temps.
Il montre aussi qu’on a toujours le choix, y compris celui de ne pas choisir.

Un écrivain qui a connu le succès littéraire. Il vit une belle histoire d'amour. Puis la romance se termine. C'est aussi le drame de la page blanche. L'homme, fragilisé, se laisse sombré. Il ne parvient pas à tenir ses engagements vis à vis de son éditeurs. Ses deux amis d'enfance le regardent sombrer, impuissants.
Un jour, une jeune femme arrive et lui annonce qu’elle vient de tomber du livre qu’il ne parvient pas à terminer. S’ensuit une infernale course poursuite pour terminer ce malheureux roman, tenter de reconquérir le cœur de celle qu’il pense être l’amour de sa vie, retrouver son envie de vivre, sa passion.
Une fin surprenante, détonante comme je les aime. Une fin où on ne l’attend pas forcément. Tout est rythmé avec quelques pauses le temps de reprendre son souffle. On court, on vit avec le personnage principal. Les phrases sont courtes, simples. L’espace de quelques instants, on oublie le quotidien et on bascule dans un monde absurde, mais l’est-il vraiment ?
Il y a toujours le plaisir de retrouver les personnages des précédents romans. Un petit clin d’œil qui nous rappelle que d’autres aventures sont à venir. Est-ce pour nous donner envie d’imaginer la suite dans la vie de ces êtres qui vivent des choses hors du commun ?
Des questions restent :
Connaîtrons-nous un jour cette fameuse trilogie des anges ?
Que deviennent certains des personnages que nous croisons dans la course poursuite du livre collector comme le fameux Luca ?

La vie est toujours faite d’étranges hasards. Un simple échange de téléphones portables fait tout basculer. La curiosité, la tentation de savoir ce que contient cet appareil qui devient le cœur de la vie de beaucoup d’entre nous et contient parfois notre part d’ombre si méticuleusement cachée.
Une course poursuite dramatique, des souvenirs douloureux ressurgissent. Comment ont-ils pu survivre face aux drames de leurs vies. Comment ont-ils pu se reconstruire après leurs traumatismes respectifs ? Ne se sont-ils pas contenté de mettre un pied l’un devant l’autre en attendant ? En attendant quoi ? Un miracle ? L’effacement de leur peine comme par enchantement ?
Ils ne savent plus qui ils sont. Ils ont perdu leur identité. Se plonger dans la vie de l’autre va leur permettre de rebondir, de retrouver un nouveau souffle. Deux être en apparence si différents sont liés par un terrible secret depuis le début, sans le savoir…
Un drame fort, loin de la dimension fantastique à laquelle nous sommes habitués. Des mots, des phrases simples. Pas de grandes envolées lyriques destinée à nous voler quelques larmes. C'est ce que j'aime dans l'écriture de Guillaume Musso. Si vous chercher la passion des grands sentiments larmoyants, passez votre chemin. Si vous voulez vous égarer dans le dédale de la psychologie freudienne, passez votre chemin. Si vous voulez simplement passer un bon moment, sans vous prendre la tête, allez-y

Ils sont divorcés, ils se sont partagés leurs enfants, des jumeaux, comme on se partage des meubles. Il semble carrément psychorigide, elle a l’air complètement à l’ouest et irresponsable. Les enfants, mineurs et n’ayant jamais avalé l’histoire de la séparation (comme beaucoup), réussissent le tour de force les manipuler comme s’ils étaient des enfants de 3ans croyant encore au père noël. Mais qui croit encore au pèe noël? Les parents ou les enfants?
S’enchaîne une course poursuite à travers une partie du monde. Des questions se posent : leur histoire est-elle réellement finie ? Etaient-ils vraiment faits l’un pour l’autre ? Se sont-ils battus pour leur amour ?
Au final, après quoi courent-ils ? Est-ce après un éventuel enlèvement d’enfants ? Un cartel de la drogue ? Ou tout simplement la flamme de leur amour qui a été étouffée par la routine ?
Au final c’est une banale histoire de couple qui s’est perdue dans la routine quotidienne et qui renoue avec les premiers instants de leur rencontre.
La conclusion reste incompréhensible pour moi. Elle tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Il me manque un petit morceau pour comprendre. J’ai beau avoir beaucoup d’imagination, là c’est le vide. Est-ce un souvenir ? Est-ce l’avenir ?
Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte.

Un an de deuil. Il se remet à peine. Comme toujours, un hasard le mène vers l’achat d’un nouvel ordinateur. Dans le disque dur, une découverte qui va changer son passé : des photos de l’ancienne propriétaire. Miraculeusement (je ne sais plus comment il fait pour ce tour de passe-passe), il trouve son adresse mail, il les renvoie.
Une correspondance amicale et addictive commence entre les deux protagonistes. * Une relation se profile. Ils décident de se rencontrer. Mais rien ne se passe comme prévu. Un mystère incompréhensible.
L’impossible se dévoile alors. Il y a un an de décalage dans cet échange. Lui est alors mué par une seule obsession : sauver sa femme d’un accident mortel, sans se douter de ce qu’il va découvrir, au détriment de l’état émotionnel fragile dans lequel elle est. Il sait qu’elle va se suicider à cause d’un amour nocif dans son futur à elle et il méprise ce fait.
Paradoxalement, elle tombe amoureuse de cet inconnu qu’elle se met à épier. Elle sort de sa dépression. So envie de se battre pour vivre renaît plus fort que tout. Elle se trouve une de s’accrocher à l’existence : la rage, la colère contre ce professeur de philosophie qui l’écrase par son savoir. Au passage, elle aide un jeune homme perdu. Elle se retrouve, elle retrouve sa vitalité.
Même si ce n’est pas mon préféré, il apporte une belle note d’espoir. On a tous quelque chose de fort à vivre. Il a le mérite d'ouvrir le champ des possibles complètement fous.
C’est peut-être un peu trop sentimentaliste à mon goût mais ce n’est pas ce qui me gêne. Il y a une espace de distance vis-à-vis de l’histoire qui ralenti la mécanique de l’histoire pourtant prenante. Je suis incapable de me prononcer pour dire si j’ai aimé ou non.

Un homme et une femme se retrouvent sur un bac de Central Parc. C'est le petit matin. Ils ne se connaissent pas. Il ne se souviennent pas commment ils ont attéri là. Elle est française et la veile encore était en France dans son souvenir. Lui est musicien et éétait également ailleurs.
Une enquête pour retracer les fils emmêlés de leur vie va s'ensuivre. Une véritable course poursuite va s'enchînée dans les quartiers de New York. Qui sont-ils vraiment?
Dans ce roman quelque chose m'a gêné. Il est très proche de roman "Demain". Il y a carrément un effet miroir qui, je dois avoué, est très bien réalisé. Mais je me suis senti floué. A vous de voir. Il y a aussi cette espèce de distance que j'ai ressenti avec le lecteur, depuis quelques roman. Pourquoi?
La fin reste très surprenante. Je vous laisse découvrir...

Dans ce roman, je retrouve enfin ce qui m'avait tellement plus chez Guillaume Musso. Un rythme effréné, drôle où tout s'enchaîne avec logique et de manière surprenante.
J’ai adoré les traits d’humour, même s’ils n’ont pas du tout été compatible avec la crise de migraine qui me torturait depuis quelques heures quand j’ai décidé d’ouvrir le livre. J’ai carrément eu un fou rire sur les premières pages à cause d’un souvenir personnel : celui de mes nombreuses gamelles. Alors je me doute que les âmes sensibles hyperémotives ont été catastrophées, mais il n’y a pas de quoi. On apprend aussi par les mauvaises expériences.
Tous les événements s’enchaînent avec une telle logique. La fin est à la fois surprenante et évidente. Elle est également pleine de pudeur et de sensibilité.
Je ne parle surtout pas de l’intrigue et préfère vous laisser le plaisir de la découverte. Il faut le lire, le résumé ne lui fait pas honneur.
Une seule chose le titre est bien choisi : ne laissez pas les rancœurs et les mauvais souvenirs vous gâcher la vie. Quand vous chutez, relevez-vous sans peur, vous survivrez