Ave César, celle qui va mourir te salue.
Vous l’aurez tous compris, ceux qui accrochent à l’écriture de Marc Levy vont vouloir m’exécuter.
Alors je commence pendant qu’ils préparent le peloton d’exécution.
Elle : une étoile montante du cinéma anglais.
Sur le dernier film, elle partage l’affiche avec son mari qui la délaisse. Elle réalise qu’elle n’est pas heureuse.
Il la trompe, elle en est sure. Elle n’a pas le droit de faire de scandale avant la diffusion en salle.
Seule solution, s’enfuir à Paris auprès de sa meilleure amie.
Se ressourcer, redevenir quelques temps une anonyme et avec plaisir.
Lui : il a connu un immense succès littéraire chez lui, aux états unis San Francisco.
Il n’assumait pas cette soudaine célébrité. Seule solution, s’enfuir à Paris.
Il se met à écrire et connait le succès en Corée. Il a peur de prendre l’avion et refuse, sous ce prétexte, de quitter la France, à la rencontre de son public.
Il a une bonne dose d’égocentrisme et est persuadé que tout le monde le reconnaît comme un grand écrivain.
Eux : ils vont se rencontrer, ils vont sympathiser. Il y aura une Happy end, prévisible.
Incontestablement, l’auteur écrit bien. Son texte est structuré et j’apprécie le niveau de langue.
Mais je suis déçu. Ça manquait de relief. Je m’attendais à plus de rocambolesque, plus de situations cocasses.
Il y a, bien sûr, quelques traits d’humour que j’ai aimé. Mais je n’ai pas été emporté dans le flot de ses mots.
Il n’y avait aucune saveur. Certaines phrase restes encore énigmatiques pour moi : il y a bien des mots écrits en français mais…
Cela a dû échapper à la correction méticuleuse et comme c’est rare, c’est pardonnable.
Cette observation est sans doute due à la hantise de mon orthographe défaillante du moment.
Si vous recherchez ; un roman sans prise de tête, sans implication, celui-ci est fait pour vous, sinon passez votre chemin…