R-A Salvatore

Imaginez ! Dans une contrée lointaine existent des êtres exceptionnels. Ceux-ci cohabitent plus ou moins en harmonie avec le monde des humains. Ils viennent tous de royaumes oubliés. Nous les nommons : nains, elfes, géants… certains vivent dans un plan astral particulier et peuvent voyager dans d’autres. Mais surtout, si vous décidez de vous aventurer dans les entrailles de la terre, au plus profond de ce monde, prenez garde ! Là-bas, vit un peuple aux valeurs inversées. Il ne connaît que la trahison, la cruauté et l’horreur. Il s’agit des elfes noirs. On les appelle « Drow ». Ils obéissent à une entité à figure d’araignée qui prône et réclame cette cruauté. Elle exige d’avoir les meilleurs guerriers et magiciens à son service. Cette sombre société est dirigée par les femmes, les hommes sont des instruments de guerres, ils n’ont aucun pouvoir réel. Ce monde de chaos est géré par des familles (des maisons) qui pour s’octroyer les faveurs de la reine araignée se livrent une guerre sans merci. Chaque maison supprimée par une autre permet l’ascension des plus basses dans la hiérarchie érigée par cette société infernale. Chaque maison sert un intérêt unique : le sien. La chef de famille, la matrone mère, est grande prêtresse de la déesse monstrueuse, ainsi que ses filles qui prennent le même chemin. Le rôle de matrone est héréditaire, il passe de mère en fille. Les filles de la maison peuvent aussi créer leur propre maison si elles le désirent.
Mais au soir d’une bataille un événement va ébranler provisoirement ces convictions. Drizzt Do’Urden, l’enfant aux yeux mauves, va naître. Sa destinée sera bouleversée dès ses premiers cris. Les conditions de sa naissance sont hors du commun pour nous. Destiné à être sacrifié pour favoriser la victoire de sa famille contre une autre, il sera sauvé par le meurtre de l’un de ses frères. Dès lors, une chose est sûre, Drizzt sera destiné à avance à contre-courant, toujours en rupture avec les lois drows.
Son éducation suivra, il grandira en remettant en cause ce qu’il a appris. Finira-t-il par se révolter ? Pour cela, il faut ouvrir le livre.
Une belle métaphore sur la différence et la tolérance, l’acceptable et l’inacceptable. R-A Salvatore nous emmène dans le sentier des doutes d’un être en quête d’identité.
Pour moi, cet opus avait été un véritable coup de coeur, me ramenant dans le plaisir de la fantasy.

L’elfe noir a réussi à quitter sa famille. Il erre maintenant dans l’outre-terre. Il est accompagné de sa fidèle Guenhwyvar, une panthère vivant dans un autre plan d’existence et qui arrive par l'intermédiaire d’une statuette.
Sa première étape avant de pouvoir vivre dans la lumière va être de se faire accepter par les habitants non pervers du monde souterrain.
Hélas, dans le même temps, matrone Malice n’a toujours pas accepté la trahison du Drow aux yeux violets. Elle est menacée de se retrouver en total disgrâce par la reine araignée. Pour se débarrasser de ce problème, elle utilise le point faible de Drizzt, le lien qui l’unit encore à sa famille.
Heureusement, ultérieurement, Drizzt a réussi à sauver la vie d'un gnome du monde sous-terrain. Pendant quelque temps, il connaîtra un vague répit avant de devoir à nouveau fuir la colère de sa famille. Grace à ses amis, il réussit à contrer les plans de sa mère.
Surtout, l'amour qu’il a reçu dès ses premiers jours de vieva le sauver du terrible destin qui l'attend. Ce deuxième volet se termine sur la chute de la maison Do'Urden et le départ de notre héros vers le monde de la surface, on peut se demander ce qu'il va y découvrir.
Dans ce volet, la volonté de notre héros va être éprouvée. Aura-t-il réellement la force de tourner le dos à son peuple ? Saura-t-il renoncé au confort, relatif, d’une existence auprès de matrone Malice ?
Une belle leçon de vie : ne jamais se complaire dans son malheur et aller de l’avant. Dans la vie il faut savoir faire des sacrifices et accepter d’affronter la réalité.
Il m’a peut-être moins transporté que le premier, mais l’essence même de l’écriture est là. J’ai du plaisir à suivre l’évolution de notre elfe face à des problèmes d’actualité. A travers cette série, je trouve une forme de critique de notre société actuelle.

Dans cet opus, Drizzt se trouve confronté à un monde complètement nouveau. Il va devoir apprendre une nouvelle manière de vivre. Il devra aussi faire face à l’intolérance et aux préjugés. Son peuple à fait beaucoup de mal. Il va devoir trouver le moyen de se faire accepter, convaincre de sa bonne foi.
D’une certaine manière il s’agit de la dernière étape qui lui permettra d’abandonner définitivement son ancienne vie. Une belle leçon de volonté. Il rencontrera des êtres qui, comme lui, ont un autre regard sur le monde. Il apprendra à s’affranchir des croyances qu’on lui impose depuis toujours. Lui seul est en mesure de choisir ce en quoi il veut croire.
Il réalisera qu’il est facile de suivre une mauvaise voie quand on est n’est pas éveillé sur la totalité des cultures. Dans chacune, il y a de bon et du mauvais. Et vous ? Acceptez-vous que quelqu’un ne partage pas votre avis, vos convictions ? Estimez-vous que quelqu’un qui apprécie ce que vous n’aimez pas vous est inférieur ? Estimez-vous que vous pouvez juger quelqu’un ou quelque chose sans connaître tout son ensemble ?

Drizzt, après un long parcours, semble avoir enfin trouvé une famille de cœur dans la région dite inhospitalière du Valbise. Il est accepté auprès d’une communauté rude mais dont la générosité et la tolérance, n’est pas à démentir.
Il aimerait pouvoir en profiter en toute quiétude. Il a encore tant à faire pour être définitivement accepté. Ses instincts de guerrier et de justicier vont être appelés.
L’une des sources du mal rôde et aimerait pouvoir s’emparer de son âme. Saura-t-il résister à l’appel puissant d’un interfact qui peut le rendre à son ancienne vie ?
Son héritage continue à le poursuivre malgré tout…
Se laissera-t-il abattre par la fatalité ? Il devra à nouveau combattre les préjugés de ses origines à une autre échelle.
On assiste aussi à la formation du jeune barbare qui va se retrouver perdu face au contraste entre les convictions qui ont été implantées dans son cerveau à la naissance et ce qu’il découvre au contact d’autres cultures. On observe également les prémices du lien qui uni la jeune humaine à Drizzt.
D’autres intrigues, plus complexes, se profilent à l’horizon…

Dans cet opus, nous trouvons de nombreux rebondissements.
Le nain Bruenor est partir en quête de Castelmithral accompagné de Drizzt (l’elfe noir), Wulfgar (le jeune barbare éduqué et formé par Bruenor et Drizzt) et Régis (le halfelin). Nous découvrons ce qu’aurait pu devenir l’elfe noir s’il avait choisi de suivre la destinée des siens en la personne de l’assassin Artémis Entreri. Le halfelin, ou hobbit si on en croit les explications du net, semble fuir quelque chose. L’humaine Catti-Brie, adoptée par le nain, rejoindra, par la force des choses le groupe.
Une course poursuite va alors se mettre en place. Le jeune Barbare va découvrir les lumières de la ville et ses tentations. Il deviendra donc un peu plus adulte. Le côté obscure de Drizzt va le poursuivre. Régis se révélera sous un autre jour. Est-il un ami loyal ou un fourbe ?
Autant de questions, et autant de plaisir à chercher les réponses.

Les derniers événements qui ont eu cours dans la cité natale de Bruenor ont été dramatiques. Le roi nain a été laissé pour mort. Un terrible assassin, double maléfique de Drizzt, s’est emparé de Régis et a lancé au Drow le terrible défi de l’arrêter. C’est dans ces conditions que la troupe amoindrie de deux compagnons trouve refuge provisoirement chez les Harpell. L’organisation de sauvetage de leur ami et de la récupération de Castelmithral se fait.
Dans cet opus, l’elfe noir apprendra à accepter et à assumer sa différence. Il va pourvoir une nouvelle fois se fier au regard de ses amis. Il saura aussi prouvé à des inconnus sa véritable valeur et la faire appréciée. Mais pour cela, il devra passer par un max, instrument qui le blesse plus qu’il ne le rassure.
Le halfelin réussira à puiser en lui la force du courage, il saura prendre les risques qui s’imposent pour aider ses amis malgré la peur qui le tenaille. De couard, il devient héros.
Une retrouvaille inespérée et des rapprochements vont s’opérer. Cela laisse présager encore de belles aventures à nos guerriers.
Les masques tomberont…