Je me suis habituée à l’écriture de Romain Puertolas, même si je n’accroche pas.
La lecture reste agréable. Je l’ai même trouvé mieux que le dernier.
Ce livre je l’ai acheté à ma mère pour la fête des parents (oui je fais tout en même temps c’est plus pratique) et comme il faut aussi contrôler leurs lecture :
attachez vos ceintures et prépare-vous au décollage.
Nous allons partie en absurdie.
Il m’a emmené dans une autre dimension.
Quelques bonnes vérités sur une société de plus en plus absurde sont lâchées.
Je vous laisse les découvrir. Je me suis aussi bien amusée.
Ces longues phrases qui m’ennuyaient sur le premier ont une autre saveur :
l’impression de se moquer des grandes envolées lyriques de nos pseudo-grands auteurs classiques.
Désolé si j’insiste mais il faut avouer que dans le tas, certains ont écrit avec leurs pieds et sans les nettoyer.
Je suis toujours traumatisée par les envolées de Balzac
que quelques-uns ont certainement pris pour du romantisme (beurk).
Il y a quelque chose de très poétique et très touchant dans le récit.
C’est un contrôleur aérien qui raconte l’histoire émouvante d’une enfant atteinte de mucoviscidose.
Elle apprend le goût de la vie grâce à sa soif de découverte.
Parce que cette petite fille, qui comprend la chance qu’elle d’avoir accès à la culture, n’a pas peur d’apprendre, elle peut partir dans des milliers de mondes imaginaires.
Petit bémol : Je suis un peu déçu pas la fin qui est trop terre à terre à mon goût.
Je suis un peu comme ce coiffeur à qui le contrôleur aérien raconte l’histoire : j’avais envie d’y croire et de rêver.
Et il y a surtout une phrase que j’ai adorée et que je trouve criante de vérité :
« La culture c’est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale ».
Je me permettrai de rajouter ceci seulement : « Loi de Murphy oblige, la tartine tombe toujours du mauvais côté et ce sont toujours les mêmes qui doivent se taper le ménage ».
Une lecture tranquille qui ne fait pas de nœuds au cerveau.
N’espérez par de grands discours moralistes qui développent un point de vue.
Pour le lire prenez-le pour ce que c’est : une lecture sans prise de tête.
Sinon vous serez déçus.
Je me permets de vous inciter à étendre ce conseil à vos autres lectures...