Ici, vous trouverez les auteurs jeunesses dont je n'ai chroniqué qu'un seul livre.
Certains ont d'autres lectures (et donc chroniques) en cours. Ils auront alors à ce moment une page particulière.
Les commentaires que vous pourrez poster seront déplacés avec.
Si je procède ainsi, c'est parce que je tiens a vous fournir des retours de lectures de qualités et qui me ressemblent.
Je ne conçois pas qu'on puisse faire un nombre incalculable de chroniques fournies en moins de deux années (+ de 500)sans avoir pris le temps de comprendre le livre,
sans que ce soit notre métiers et surtout quand on a une vie à côté (famille, amis, emploi...).
Pour connaître la chronique cliquez sur l'image
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La Passe-miroir Les fiancés de l'hiver Christelle Dabos lu en septembre 2016
Ce roman m’a été conseillé pour remplir un item du défi PKJ, il me fallait un amoureux moche. Effectivement, au moins moralement, il est moche ce qui me l’a rendu moche physiquement.
Comme le point de départ de l’intrigue est un mariage arrangé, je m’attendais à une romance bien mièvre, pleine de bons sentiments à l’excès. J’ai eu une belle surprise.
Ophélie, n’a pas l’air d’avoir un physique avenant, mais elle a un caractère bien trempé. Et si une romance commence à se dérouler, les personnages prendront le temps de tisser de vrais liens. Il y a une véritable présence humaine dans les lignes de Christelle Dabos. Il ne s’agit pas de mutants à la perfection culpabilisante qui cherchent à nous faire sangloter. C’est tout simplement la vie, le genre de romans auxquels j’aspire.
Je ne sais pas si je poursuivrai mais ça a été une belle aventure.
D
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véritable illustration à venir
Faucon Rouge et Poule Mouillée Geronimo Stilton
Géronimo Stilton est une souris écrivain. Il est un peu peureux, mais n'hésite pas à s'embarquer dans des aventures pour les siens. Dans ce petit roman, c'est son grand-père qui l'envoie en Amazonie pour une mission farfelue sans lui laisser la possibilité de refuser. J'ai décidé d'offrir cet exemplaire à ma nièce pour ses 9 ans, et donc de découvrir la série.
J'ai beaucoup apprécié l'histoire où l'enfant peut s'identifier aux personnages rencontrés. Le vocabulaire est simple et recherché à la fois. Le livre en lui-même est agréable à feuilleté et les illustrations complètent parfaitement la trame narrative.
Petit plus, le roman acheté porte sur l'Amazonie. On trouve dans le livre des explications sur les lieux visités par Géronimo.
Au final, on trouve une aventure, des amis et de la culture. Un excellent support de partage parents/enfants.
H
Sans Famille Hector Malot
Un beau roman jeunesse, lu il y a longtemps.
Remi est recueilli bébé par un couple. Ca devait être provisoire, le mari a du partir, et la femme n'a pu se résoudre à se séparer de l'enfant.
Au retour du mari, Remi sera vendu à Vitali et sa troupe d'animaux savants.
Il va alors bénéficier d'une instruction et surtout voir la possibilité d'une vie meilleur.
Plus que l'histoire d'un enfant perdu à la recherche de sa famille, c'est un voyage initiatique pour apprendre à grandir et trouver de nouveaux horizons.
On peut y voir beaucoup de mélodrame, mais c'est plein d'espoir.
Il y a une belle morale à trouver, ne serait ce que l'opportunité d'ouvrir une discussion sur le plaisir d'apprendre...
I
J
K
L
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D'amour et de sang Marie-Aude Murail
Dès que j’ouvre ce livre, des milliers de souvenirs ressurgissent :
Ceux du magazine « Je bouquine » avec
- Un mini roman en début, souvent par un grand auteur comme
Marie-Aude Murail ou Daniel Pennac et ses indémodable Kamo ou Fanny Joly avec ce franc-parler que j’adorai.
- Ses œuvres littéraires en BD
- Son concours annuel qui consiste à terminer un texte
C’est ce concours qui a fait démarrer ce roman qui a une mécanique particulière.
Inutile de vous dire que j’ai attendu chaque parution avec impatience, vu que le roman a été publié par fragments. Des éléments clés : une fiole contenant un mystérieux parfum (le sang du christ recueilli par Marie Madeleine),
l’image du loup (à travers les noms surtout), un fait historique et une histoire d’amour.
A travers ce récit, on traverse les époques, comprend que tout n’est pas si simple.
Grâce à un peu de magie, beaucoup d’espoir et le hasard, chacun trouve une solution à son problème.
L’adolescente que j’ai été à adoré s’évader librement en volant d’un mot à l’autre dans un< b> imaginaire sans frontières.
Ce livre m’a également donné envie de lire « Les misérables ».
Attention, cela reste de la littérature jeunesse, n’allez pas chercher un quelconque message subliminal ou une réflexion d’une profondeur philosophique,
comme j’ai pu le lire chez ceux qui ont été déçu par l’histoire.
Un seul mot d’ordre avec un tel ouvrage : Faites travailler votre imagination (qui n’est pas le mensonge) !
Verte Marie Desplechin
Marie Desplechin, l’un de ces noms ayant peuplé mon enfance et mon adolescence dans la littérature.
Elle continue à rencontrer le succès et pour cause. Elle utilise un style drôle, dynamique et simple.
Verte est une petite fille pas tout à fait comme les autres. Elle descend d’une longue lignée de sorcière.
Elle franchement ça ne l’intéresse pas du tout. Elle n’a pas envie de travailler ses pouvoirs pour apprendre à les maîtriser.
Cela chamboule bien trop son existence et lui rappelle qu’elle grandi. Elle n’a envie que de penser à des histoires de filles dans la cour de récré et s’amuser…
Jusqu’au jour où elle trouve qu’avoir quelque chose en plus c’est bien pratique. Un petit roman plein d’humour écrit au présent, à plusieurs voix.
Les jeunes filles pourront facilement s’identifier à Verte. J’ai aimé trouver la métaphore avec les difficultés d’apprentissage des enseignements :
on ne s’y met que quand on en voit l’intérêt. Je le recommande particulièrement pour les enfants ayant des difficultés à l’école
soit parce qu’ils ne s’y intéressent pas, soit parce qu’ils ne comprennent par leurs leçons.
Les plusieurs voix montrent les différents points de vues et permettent de comprendre ce que l'autre peut penser de nous et que ce n'est pas focément négatif.
N
O
P
La quête d'Ewilan D'un monde à l'autre Pierre Bottero
Premier opus d’une longue saga. Venez ! Plongez-vous dans le monde de l’imagination.
N’ayez pas peur de vous aventurer dans ces terres inconnues. Vous trouverez un mande étrange et magique.
C’est ce que découvre Camille, jeune fille en total décalage avec le monde réel dans lequel elle vit.
Elle ne se sent pas à sa place. Avec une intelligence hors du commun, et son entrée dans l’adolescence, un monde presque adulte, elle va connaître enfin ses origines.
Elle apprendra qui elle est. Avec son ami Salim, un cœur cabossé comme elle, elle partira à la découverte de son identité.
Cela sera-t-il suffisant pour vaincre la menace qui plane ?
Elle rencontrera des nouveaux amis qui l’apprécieront pour ce qu’elle est vraiment.
Partez à la découverte de Gwendalavir. Sauver cette contrée des Ts’liches, et libérez les sentinelles.
A vous de découvrir qui est cette surdouée aux yeux violet et au destin époustouflant…
Q
R
FanGirl Rainbow Rowell
En général, je suis plutôt bon public et j'essaie surtout de valoriser le travail d'écriture. J'imagine à quel type de personne pourrait convenir le roman lu. Mais là, en toute honnêtété, je n'y arrive pas. Ça n'engage que moi, mais j'ai eu la sensation d'aller de cliché en cliché. Pourtant, il y avait de bonnes bases pour comprendre l'univers de la fanfiction, des thèmes intéressants d'abordés comme la dépression, l'agoraphobie, l'alcoolisme, le passage à l'âge adulte... Tout a été, selon moi,traité uniquement en surface. Le thème est donc la fanfiction et les personnes qui peuplent cette univers. Malheureusement, j'ai eu l'impression que l'auteure survolait la base même de son texte, comme si elle avait peur de s'impliquer émotionnellement. Cath, l'héroïne, a de très grosses difficultés relationnelles et la fanfiction lui permet d'exister sur le net, où elle peut se cacher derrière un pseudo. Cet aspect est très peu développé, on ne la voit intéragir que sporadiquement avec sa communauté. C'est dommage!
Par rapport la fanfic', dont on lit quelques extraits, quelque chose m'a dérangé: la fiction (dont nous avons également quelques extraits) qui inspire Cath et présentée comme totalement originale alors qu'elle particulièrement proche de Harry Potter, évoqué dans le roman. Il y a, pour moi, un manque de cohérence.
Tout le long du roman, Cath me fait l'effet d'être une mauvaise tragédienne de seconde zone qui débite son texte sans lui donner de volume en fonction de la situation et se plaçant là où on lui dit de se placer. Elle joue à devenir une étudiante torturée (alors qu'elle l'est réellement), elle joue à être inquite pour son père, elle joue à être blessée par l'attitude de sa soeur, elle joue à être une femme parfaite. Elle joue tellement à être des personnages qu'elle manque de profondeur.
Elle est décrite comme fusionnelle avec sa jumelle et son père et ça ne transparaît pas assez pour moi. La plupart des personnages secondaires, qui pourrraient donner un peu plus de substance au récit, sont traités comme des potiches. Ainsi, notre héroïne explique à son père qu'elle a du mal avec la fac, le fait de vivre loin de la maison familiale. Elle le vit comme une véritable souffrance, il lui plaque un exemple de Bervely Hills. À un autre moment, elle décide de rentrer le week end, la seule activité commnune et de faire la tournée des camions de tacos. S'ils sont si fusionnels que cela, il devraient avoir des milliers de choses à partager après cette séparation, non? Je ne suis pas une pro mélodrame mais un peu plus d'émotion n'aurait pas été du luxe. N'oublions pas que Cath est complétement paumé dans un monde qui la dépasse et que a propre soeur la rejette.
Plus tard, nous apprenons que le père est dépressif, ceci depuis plusieurs années, et que Cath et Wren sont au courant, un thème douloureux pour beaucoup. Rien ne transparait dans le texte. Il fait un burn-out et Cath saisit le prétexte pour quitter le campus. J'ai cru à ce moment que quelque chose allait exploser mais non. Wren déclare carréement que son père est dépressif parce qu'il l'a choisit. J'ai cru que sa brisure à elle allait être dénudée pour faire grandir Cath, mais non. Dès que Wren est admise à l'hôîtal pour un problème d'alcoolisme, la dépression n'existe plus. Le gentil papa, complétement dépassé par la vie depuis que sa femme les a quittés, reprend tout en main en moins de 24h. Quel super héros! Non la dépression n'a rien à voir avec un simple rhume. Ce n'est pas en quelques mois qu'elle se soigne. De même, le souci d'alcool, bien qu'abordé au dépard avec justesse, part en cacahuète et est très vite nié. La solution c'est : "Arrête de boire de l'alcool, va voir un psy, dégage aux AA et hop t'es guéri sans problème de manque".
Sa relation problématique avec sa mère, qui semble être le noeud du problème, est à peine abordée. Pourtant le prétexte de la nouvelle était idéal et nous aurait permis de mieux comprendre les jeunes filles.
D'autres points m'ont beaucoup chagrinés. Cath décide de renoncer à poursuivre son second semestre puis sa collocataire, qui aurait méritée d'avoit plus de place dans l'intrigue, l'appelle pour le canapé, et hop les bateries sont rechargées, tout va bien. On se doute qu'il a pu y avoir une lente évolution, mais on ne la voit pas. Du coup, le virage que prend Cath n'est pas amorcé et est trop brusque. Un truc m'a dérangé la-dedans, sans réussir à le définir.
Durant toute ma lecture, j'ai senti que l'intensité dramatique était en train d'éclore comme une belle rose, puis elle retombait systématiquement comme un soufflet sorti trop tôt du four. Par contre, j'avoue avoir apprécié la manière dont le binôme est rembarré à la fin. J'applaudie. Contrairement à ce que j'écris, il n'y a pas que du négatif. Je peine à trouver le positif. Lisez le pour vous faire une idée. En conclusion, c'est mais où trop de thèmes sont abordés et traités en suface. Le potentiel n'est pas suffisamment exploité.