Sire Cédric

Pour moi, ce live est une découverte de l’écriture de Sire Cédric que j’ai eu l’occasion de rencontrer à quai du polar (édition 2016).
Je ne regrette absolument pas la lecture. J’ai été un peu méfiante quand il m’a parlé de bain de sang, je l’avoue. Mais j’ai été complétement prise dans l’histoire. J’ai aimé cette alternance entre présent et passé. Cela donnait une respiration à l’intrigue et permettait de prendre du recul. Les cents dernières pages sont particulièrement intenses. J’ai eu l’impression que les chapitres étaient beaucoup plus courts, au-fur-et-à-mesure que l’action se précipitait, que le rythme s’accélérait. Je ne pouvais plus lâcher mon livre.
Tout le long du roman, Sire Cédric nous balade, jusqu’à nous précipiter brusquement dans une réalité alternative où les ombres se font plus menaçantes que jamais.
C’est avec soulagement qu’on lit les dernières lignes qui nous sortent de ce gigantesque cauchemar.
Auteur à suivre…

Deuxième fois que je croise la route du commandant Vauvert et deuxième fois qu’il est lancé dans une enquête diabolique. Son nom est bien choisi.
Effectivement, le jeu de l’ombre est beaucoup plus soft. Âmes sensibles s’abstenir. Nous nous retrouvons dans un milieu particulièrement sombre. Des meurtres inquiétants et très violents. Des inscriptions intrigantes. Mon premier réflexe a été d’essayer de déchiffrer ces étranges messages. J’ai échoué.
Avec ce roman, Sire Cédric nous entraîne sur les traces de Dracula et la comtesse Sanglante pour aller plus loin dans la mythologie Dace. Il a piqué ma curiosité sur toutes ces légendes et plus particulièrement celle de Dracula.
Vous l’aurez compris, j’aime les romans qui me donne envie de partir à la recherche d’informations sur des sujets variés, peu importe la part de pure fiction distillée par l’auteur. Un livre à découvrir.

Un homme qui fait d’étranges cauchemars où il se voit commettre des meurtres atroces, un traumatisme enfoui qui déclenche tout… Voilà les ingrédients pour partir dans une intrigue totalement folle et captivante.
A la séance de dédicace du Cultura de Brest, en mars, Sire Cédric m’avait promis des cauchemars, il a tenu parole. Je ne vous raconterai pas celui que j’ai fait quelques jours après ma lecture : il était horrible et avec des yeux.
Les descriptions des meurtres font froid dans le dos. A chaque mot, vous imaginez la scène. De nombreux indices sont mis en place pour nous permettre de mener l’enquête et découvrir le tuteur (ou la tueuse) avant qu’il ne soit trop tard. Il suffit juste de jouer un peu sur les références culturelles déposées un peu partout, notamment à travers les noms des protagonistes. J’ai adoré les chercher et faire des recherches sur ce qu’ils pouvaient symboliser. De plus, je ne suis pas tombée très loin dans mes intuitions : la fin est surprenante.
Un livre que je recommande pour tous ceux qui aiment les énigmes et le frisson.
Dans le match opposant Léviatemps de Maxime Chattam à Avec tes yeux de Sire Cédric, voici les résultats :

• Cauchemars : 1 partout
• Références culturelles : 1 partout
• Ma tendance à lire un livre terrifiant après ou pendant une grippe : 1 partout

Bref, j’ai beau être allergique à l’horreur et être hyper-sensible, j’ai adoré les deux, pourtant ce sont des lectures dont on ne ressort pas indemne. Et surtout, on peut toujours garder une certaine distance entre la fiction et la réalité.

En petit bonus un morceau de ma reflexion