Stephen King

Premier roman que je lis intégralement en anglais. Je ne vous mentirais pas, je n’ai pas vraiment compris l’histoire en elle-même, et pourtant je me suis laissé entraîner par le rythme de la prose de grand Stephen King. En captant quelques passages plus facilement, j’ai pu ressentir l’atmosphère et quelques morceaux de l’intrigue. Son écriture est complexe, difficile à comprendre. On sent une très grande maîtrise de la langue et pourtant, malgré cette barrière, j’ai pris du plaisir, ressentant toute la magie des mots, même inconnus.
Durant tout le roman, on se demande qui est ce mystérieux Max Devore, quelles sont les réelles causes de la mort de la femme du narrateur ? Petit à petit, Stephen King nous fait basculer dans une dimension parallèle ou les explications rationnelles sont de moins en moins satisfaisantes.
Cependant, il faudra que je le relise, car je me suis senti frustrée de ne pas pouvoir tout comprendre. Pour moi, c’est la meilleure manière de progresser en anglais. Alors :
Merci Mr Stephen King d’avoir une écriture aussi complexe. Elle me motive pour progresser. J’ai eu l’impression de retomber en enfance quand je découvrais le plaisir de lire toujours plus compliqué en français. D’ailleurs, pour mes prochaines lectures en VO j’hésite entre Sherlock Holmes et The Hobbit. Lequel ?

Pour cette chronique, poke spécial à @PotatoesPoelPie
Les régulateurs est un roman que Stephen King a écrit sous le nom de Richard Backman, homme auquel il a créé une vie et une mort.
Revenons au roman, il est assez spécial. J’avais déjà lu du Stephen King avant celui-ci et je n’ai pas forcément reconnu son style tout de suite. Est-ce parce que juste avant j’avais lu un autre de ses romans en VO ? Ou alors parce qu’il a voulu donner une identité réelle à son écrivain fantôme ?
Il utilise le ton du nouveau roman avec cette distance que ce genre littéraire exige. Au départ, c’est perturbant puis on se laisse prendre par le rythme vif de l’écriture.
Imaginez la paisible petite ville des « Deseperates housewives ». Rien ne bouge, chacun tient son rôle, même le plus ingrat. Puis brusquement tout explose. Un premier meurtre à la vue de tous sans pouvoir identifier le coupable. Un téléphone qui n’en fait qu’à sa tête dans les communications.
On se retrouve projeté dans un monde parallèle. On se perd entre cauchemar et réalité. Nous sommes projetés dans un univers dont seul Stephen King a le secret.
Vous aimez les univers étranges et effrayants, ce livre est fait pour vous. Ce n’est peut-être pas le meilleur du grand maître de l’horreur, mais ça reste un bon roman, avec une bonne intrigue.