Ici vous trouverez mon vécu dans les salons du livres auxquels je me rends.
J'aime l'ambiance chaleureuse de ces lieux.
Il ne s'agit aps seulement d'un rassemblement d'auteurs pour obtenir des dédicaces. C'est bien plus que cela. C'est la possibilité de rencontrer d'autres lecteurs passionnés et d'échanger avec eux.
Pour connaître mon aventure au salon cliquez sur l'image
Les tribulations de mes béquilles violettes Saint Maur en Poche édition 2015
Ce n'est pas vraiment mon premier salon puisque j'avais déjà été à quelques uns en région PACA mais ce fut une très belle aventure où j'ai réellement fait des rencontre et pu échanger avec les auteurs. Un salon auquel j'ai envie d'être fidèle.
Les 20 et 21 juin 2015 se tenait le salon du livre de poche de Saint Maure des Fossés. Le hasard fait que le 20 juin était aussi le jour de la 13ème année consécutive de mes 17 ans. Je me suis donc offert le billet aller-retour du samedi.
Ca a été l'un des plus beaux anniversaires de ma courte vie. L'ambiance était festive, les auteurs conviviaux, les visiteurs souriants, et l'équipe de l'organisation fort sympathique (une mention spéciale aux deux jeunes filles qui m'ont encaissée plusieurs fois dans la journée dont l'une est bodelaise si je me souviens bien).
J'ai commencé la journée par le secteur jeunesse.
J'ai eu le plaisir d'échanger et d'avoir des conseils pour les neveux et nièces. Bien sûr, la petite dédicace en plus ajoute un charme non négligeables. Mon équipe de monstrosors, de 18 mois à 10ans, sera ravie.
J'en ai pris plein les yeux de toutes ces belles présentations de livres.
J'ai failli oublié les 2 plus jeunes qui aiment déjà les livres. Quelle horrible tatan je fais.
Comme mes béquilles viollettes avaient décidé de s'inviter (ah la jalousie des objets et les caprices de mon pied!), j'ai fait un premier passage en caisse histoire d'aller exécuter quelques grandes enjambées et diminuer la douleur due au piétinement.
De retour dans le salon, la foule a commencé à affluer, mais ça restait encore calme. La bonne humeur générale était toujours là.
Entre temps, une amie, qui ne va jamais au-delà de la page 25, m'avait envoyé un texto pour me souhaiter mon anniveraire en commettant l'erreur fatale de m'appeler "vieux machin". Elle a un an de plus que moi et son anniversaire tombe le 28. J'ai donc décidé de mettre à exécution ce dont je la menaçais depuis quelque temps...
Je me suis donc dirigé vers le stand de Romain Puertolas qui ne manque pas d'humour. Il a eu la gentillesse d'accepter de dédicacer l'histoire du fakir à la page 26. En première page, il lui a même souhaité un "joyeux anniversaire".
Bien sûr, je n'ai pas oublié de prendre le dernier roman pour ma maman qui adore son écriture pas prise de tête.
Et je suis retourné à la même caisse que la fois précédente. J'en ai profité pour me faire indiquer un parc sympa et je suis parti manger un morceau
Le ventre bien rempli, un léger repos et quelques croquis plus tard, me voilà à nouveau d'attaque.
Je déambule un peu dans les allées, un peu étroite mais c'est le problème quand le succès est au rendez-vous. Je me laisse tenter par un roman deValentin Musso puis je m'installe au bout le file d'attente de Guillaume Musso. L'avantage de ce genre d'attente, c'est qu'on sympathise avec ceux qui attendent avec vous. La dédicace ne devient plus si essentielle. On trouve le bonheur d'échanger sur une passion commune.
Je dois avouer que j'ai eu un sacré coup de fatigue quand ça a été mon tour. J'étais debout depuis 4H du matin et la position statique a été plus éprouvante que je ne le pensais. Je pense que je n'ai pas été super aimable avec lui et je lui présente mes excuses.
Troisième passage à ma caisse préférée avec du personnel toujours souriant malgré l'intensification de l'activité. De vrais pros! Elles méritent qu'on le souligne. Je suis reparti au parc pour me reposer un peu.
Mon dernier passage. Malheureusement, j'ai raté Henri Loevenbruck qui était programmé pile au moment où mon pied s'est mis en rogne. En plus, là où il était installé n'était pas facile d'accès. Que voulez-vous, quand je m'y mets je suis une véritable plaie. J'aurai aimé pouvoir le remercier d'avoir écrit "Les cathédrale du vide", un récit qui m'a particulièrement touché et peut être me laissé tenter par son dernier roman.
Je ne me suis pas laissé abattre pour autant. J'avais encore d'autres auteurs à voir. Je me suis dirigé vers la file d'attente de Tatiana de Rosnay. La rencontrer quelques instants a été un véritable plaisir. Ses yeux qui brillaient et la chaleur de sa voix quand elle a évoqué Daphnée Du Maurier ont été un vrai plaisir. J'ai aussi compris le sourire de mes interlocuteurs quand je parle de livres. Elle m'a donné envie de me replonger dans "Rebecca".
Et voilà, ma journée c'est bien finie, et toujours à la même caisse.
Je remercie encore une fois le hasard du calendrier qui m'a offert un bel anniversaire.
Et en petit supplément je vous livre un petit montage vidéo de la progression de mon dessin sur le salon qui rend compte de l'ambiance festive et de l'augmentation progressive de la foule. (c'est le but en tout cas). C'était une belle journée ensoleillée, mon premier salon où la pluie n'était pas de la partie. La preuve que la bonne humeur appelle le soleil.
Quai du polar 2016
Les salons du livre sont toujours une occasion de faire de belles rencontres. Le festival « Quais du polar » ne déroge pas à la règle.
L’ambiance était festive, les organisateurs accueillants. Les auteurs que j’ai rencontré lors des séances de dédicaces avaient à cœur de nous donner envie de lire leurs livres. J’ai aimé ces échanges très enrichissant où on apprend un peu plus sur l’écriture, la vision que l’écrivain a de ce qu’il a écrit. J’ai réellement à cœur de découvrir leurs univers.
J’ai aussi apprécié les petites conversations éphémères dans les files d’attentes, pas si longues que cela finalement. On sympathise temporairement, on parle de nos lectures des auteurs, de ce qu’on trouve dans leurs écritures, des tendances littéraires actuelles…
Une journée inoubliable alors merci à l’organisation, aux écrivains et à tous les participants pour leur bonne humeur. Comme vous pouvez le constater sur les photos j’ai été particulièrement raisonnable. Je me garde pour de prochains salons dans le pays…
St Maur en poche 2016
C’était mon deuxième St Maur en poche. Comme l’an dernier un vrai régal. J’en ai même bien plus profité que l’an dernier, malgré quelques épisodes pluvieux.
Je ne sais même pas par où commencer. Rien que le fait de parcourir les allées avais quelque chose de magique. Alors je vais commencer par le début et vous emmener avec moi à la rencontre de chaque auteur.
Je suis arrivée ver 10h30. Coup de bol, il n’y avait qu’une personne qui discutait avec Olivier Gay, j’en ai profité pour me glisser dans la file. Vue les discutions sur twitter, je me doutais que cette courte attente n’allait pas durer. Je lui ai fait dédicacer mon exemplaire de « Le noir est ma couleur » et j’ai pris « Les épées de glace » qui me faisait très envie depuis que j’ai vu la photo du livre sur twitter (merci lafouineuseblog pour ce craquage). On a pu échanger rapidement sur
- la lecture, « Le noir est ma couleur » m’évoquait « les 6 compagnons » que mon frère me piquait quand il était ado et je pense que dans quelques années mes neveux et nièces vont me piquer cette série.
- les couvertures Bragelone que j’adore, par rapport à son prochain roman. Donc surveillez sa page facebook.
Ensuite je suis allé dans la déjà presque grande file d’attente de Sir Cédric. ou j’ai craqué pour « De fièvre et de sang »Le temps est vite passé puisque j’ai sympathisé avec une lectrice où nous avons échangé sur nos diverses lectures et nos points de vue (eh oui ça sert aussi à cela les grandes files dans les salons du livre, c’est mieux que les réseaux sociaux sur le net). Elle m’a demandé de la prendre en photo avec Sire Cédric en retour elle a insisté pour faire de même avec moi. Comme je n’aime pas mettre mon visage sur le net (je me soigne mais j’avoue que..) vous avez a photo tronquée. Comme à quai du polar, il était très disponible, prenant le temps de discuter avec chacun d’entre nous, nous présentant ses romans. Un vrai passionné.
Puis, je me suis dirigé vers la file encore plus longe de Karine Giebel. J’avais découvert son écriture à l’occasion de la sortie du deuxième « 13 à table » : un style assez dur et sensible à la fois. J’avais envie de savoir ce ça donnait en roman. Elle s’est également montrée disponible, chaleureuse dans ses conseils pour commencer avec ses romans selon mes goûts.
Puis j’ai erré un peu plus de ci de là pour aussi faire plaisir à mes neveux et nièces. J’ai échangé avec un auteur qui répond au pseudonyme très poétique d’Ephémère. J’ai beaucoup admiré son talent de dessinateur ainsi que la poésie de ses titres. Il m’a rapidement expliqué sa technique. J’ai également une discussion avec Stéphane Michaka au sujet de son roman cite19, savoir à partir de quel âge il le recommandait. Il a d’ailleurs obtenu un prix cette année à St Maur alors félicitations. J’ai pu discuter avec deux autres (Eric Cheveau et Pascale Hedelin)sur l’approche de la lecture chez les enfants et encore un autre (Bernard Villiot) sur le plaisir de fréquenter les salons du livre.
Enfin pour clore cette journée, j’ai fini au stand de Romain Puertolas pour « revive l’empereur » que j’offre à mam maman pour la fête des mères. (Oui je fête les mamans et les papas le même jour). En l’attendant j’ai discuté avec l’auteur d’à côté (Cecile Oumhani) et succombé à la tentation de l’un de ses livres dont le format me plaisait beaucoup et la lecture a été un régale également.
En attendant mon bus pour Bordeaux, je suis allé faire une micro-visite de Paris (seulement le jardin des plantes et longer la Seine jusqu’à Notre-Dame), malgré les averses. Il ne me reste plus qu’une chose à vous dire :
Merci aux organisateurs et à la très grande gentillesse de tous les auteurs qui offrent des instants magiques inoubliables.
Montreuil 2016
Depuis bientôt 3 ans, j’aime aller au salon du livres, à la rencontre des auteurs et d’autres lecteurs. Ce sont toujours des instants magiques. Montreuil n’a pas dérogé à a règle. Il était encore plus riche en émotion car j’ai pu rencontrer une partie des blogueurs avec lesquels je discute sur twitter. J’aurai aimé les voir tous.
Je me suis donc levé à 5 h du matin pour prendre le train à 7h et arriver à Paris vers 10h/10h30. J’avais préparé mon parcours sur le site de la RATP. Malheureusement, la première partie du trajet m’a été conseillée avec un bus qui n’arrivait jamais. A force de ronger mon frein, j’ai jeté un œil sur mon téléphone (merci la 4G) pour vérifier s’il n’y avait pas une autre possibilité. Bingo, il y a vair le RER A. Je me suis donc dépêchée.
Hélas, pendant ce temps, Julie du blog desmotsalavie était livrée à elle-même face au stand de PKJ. Un livre lui faisait de l’œil, la draguant ouvertement. Elle a lutté désespérément, en vain. Elle était seule, elle m’attendait, elle s’ennuyait. Elle s’est dit que s’approcher ne lui coutait rien. Puis, l’a pris dans ses mains, juste pour le feuilleté, rien de plus. Et sans qu’elle comprenne comment, elle était passé à la caisse à l’avait acheté. Quand je suis arrivée, me dépêchant malgré les béquilles, c’était trop tard. Le mal était fait.
Ensuite, nous nous sommes dirigées vers la salle où les blogueurs ont eu l’autorisation de s’installer pour manger et discuter entre eux. Nous avons croisé Marine du blog chapitre livresque et une amie à elle. Nous nous sommes installées pour manger et papoter. C’était agréable de les voir en vrai.
Une fois le ventre plein, nous avons décidé de nous déplacer. Le réseau passant mal, les tweet arrivaient avec du retard. Un échange de tweets un peu surréaliste s’est effectué avec Olivedeslivres. Nous avons finis par nous voir au stand Bragelone. J’ai pu lui présenter mon magnifique poisson oreiller. Il y avait également deux autres blogueurs avec dont, je le confesse, j’ai oublié les noms. S’il vous plaît aidez ma mémoire défaillante.
Le but du salon étant les séances de dédicaces à la base je passe à cette partie.
Etant arrivée en retard à cause de la RATP, j’ai loupé Manon Fargetton et Samantha Bailly. J’ai commencé par la dédicace des p’tites poules au stand PKJ, mais voyant que la file n’avançait pas et ayant l’’horrible impression que certains avaient trouvé le moyen de passer devant tout le monde j’ai renoncé. En réalité, je pense que c’est surtout la fatigue de la station debout avec les béquilles qui jouait sur cette sensation. J’ai donc abandonné pour aller voir Stéphane Michaka qui venait d’arriver. Je l’avais déjà rencontré à Saint Maur en Poche et j’avais apprécié la discussion. Là je venais sur commande d’une nièce à mon Beau-Frère. Je suis donc condamnée à lire que le tome1 de Cité 19.
Je suis ensuite aller du côté des stands un peu plus calmes, histoire de pouvoir faire quelques pas sans me sentir bousculée. J’ai rencontré une très jolie maison d’édition Utopique où j’ai carrément craqué pour mes neveux et nièces. Leurs livres sont magnifiques avec un graphisme qui incite au rêve. Après, je suis passée par Rue du Monde où j’ai vu PEF l’auteur de Mortodu. J’ai enfin mes exemplaires dédicacés et j’ai offert à l’une de mes nièces l’un de ses albums où il évoque un de mes autres auteurs préférés : Saint Exupéry.
Puis, j’ai été au stand Bragelone où j’ai craqué sur "La main de l’empereur" d’Olivier Gay (je vous fais une chronique dès que possible), narrant la jeunesse de Rekk des Epées de Glace. Je lui ai également fait dédicacer les 2 premiers tomes du "Noir est ma couleur pour mon neveu (11ans et Noël) qui me les avait demandés et a d’ailleurs bien accroché à l’histoire.
Enfin, j’ai rencontré l’adorable Agnes Marot au détour d’une allée qui m’a dédicacé I.R.L. Elle a été mon dernier auteur. Ce salon est particulièrement intense et du fait de mon problème de pied, l’épuisement a eu raison de moi. J’ai dû renoncer à aller voir Lillian pour dédicacer "La quête d’Ewilan chez Glénat. Je suis donc repartie plus tôt que prévu sans avoir vu tout le monde. Mais je ne regrette absolument pas cette journée. Quand je lis certains tweets, j’imagine la voix qui l’accompagne. Je revis chaque instant en écrivant cet article.
Alors à tous : Merci pour cette belle journée.
Livre Paris 2017
On m’a toujours présenté le salon du livre de Paris comme LE salon à faire une fois dans sa vie. Cette année, j’ai donc pris mes béquilles violettes (et oui encore, ma cheville est très capricieuse ;-)), mon livre « nous rêvions juste de liberté » que je voulais faire dédicacer, et des vêtements repérables pour les autres bloggeurs (ses) (jean rose et veste rouge). J’ai donc engagé quelques frais que je me permets de préciser tant mon ressenti sur ce « grand » salon me laisse un goût amer : 116€ de train, 20€ de taxi (pas de bus à 4h du matin, et 20 minutes de marche en béquilles, ce n’était pas possible), 12€ pour le pass journée (je n’avais pas envie de devoir justifier de mon chômage devant tout le monde, merci le regard de la société). Cette journée devait être comme les autres salons, un moment unique de bonheur, QUE u bonheur sans aucune prise de tête.
Je suis arrivée sans encombre jusqu’à l’entrée qui était déjà noire de monde alors que ce n’était l’heure d’ouverture. Des personnes qui m’ont vue avec les béquilles m’ont suggéré de prendre l’accès prioritaire pour m’éviter les bousculades, sauf que je ne pouvais pas y accéder. Et oui, l’entrée n’avait pas été anticipée par des organisateurs qui sont censés être des professionnels de l’événementiel. A Croire que c’était la première fois qu’ils organisaient cet événement, ou qu’ils recevaient autant de public d’un coup. Heureusement, des personnes bienveillantes ont fait un « mur » autour de moi et j’ai ainsi pu être protégée de la foule.
Enfin l’entré dans le salon ! Le Graal de la journée ! Il était immense, lumineux ! J’ai eu du mal à me repérer tant il y avait de choses à voir. J’ai pu aller au stand de Librinova en premier. Je voulais me présenter à eux puisque, comme vous devez déjà le savoir, j’ai remporté chez eux un pack autoédition plus une couverture (concours outrefleuve, 3ème prix dont je suis hyper fière). L’accueil qui m’a été fait a confirmé mon ressenti aux contacts mails : des vrais pros, et très sympathiques. J’ai aussi bien pu aborder le travail de l’écriture, de la communication, que la possibilité de travailler chez eux après mon master (mais il faut que je candidate bien sûr).
Je suis allée à la séance de Samantha Bailly. Cela faisait longtemps que je voulais découvrir son écriture et j’aime quand les auteurs me parlent de leurs livres, ça ajoute de la magie à ma lecture. Puis sa vidéo sur les refus des éditeurs m’a décidé à acheter son dernier livre. Cette vidéo confirme ce que je pense sur les personnes frustrées qui s’expriment sur les forums (pas toutes hein !) et qui me font l’impression de ne pas vouloir s’investir dans leur livre. C’est une auteure très sympathique et je vous recommande d’aller la voir à ses séances de dédicaces. J’espère apprécier tout autant son roman « A durée déterminée ».
Pendant l’attente, j’ai eu le droit à une bousculade assez musclé. Un des candidats à la présidentielle passait faire le cake avec ses caméras et son staff. Au lieu de choisir d’inciter discrètement les gens à se pousser de côté en amont, ils ont choisi la méthode des bourrins sans éducation. Tellement habituée à serrer les dents malgré la douleur, que j’ai été incapable de hurler quand j’ai atterri un peu violemment sur mon pied. De plus les gens passaient au milieu des files en bousculant sans s’excuser. Je vous avoue que j’ai dû mettre ma béquille de travers pour les obliger à me demander de me pousser, un acte qu’ils auraient dû réaliser spontanément.
Ensuite comme j’avais du temps après la prochaine dédicace, je suis allée m’acheter mes livres en avance. Et là ça a été compliqué. Outre les incessantes bousculades qui m’ont encouragée à reposer des livres, trouver ceux que je voulais était compliqué. Logiquement, pour ce genre d’événement, il devrait être prévu un cahier des charges dans lequel il est prévu que les livres des auteurs invités soient accessibles facilement et en quantité. Bon là, y avait du Victor Hugo et du Prévert en quantité alors qu’ils n’étaient pas invités. Je les aime bien, mais on aurait surtout dû voir, et j’insiste, ceux des auteurs présents sans avoir à chercher pendant des siècles. Si ça n’a pas été respecté, c’est que l’organisation du salon ne s’est pas préoccupée des attentes des lecteurs et n’a pas mis en avant ce point précis. Résultat : j’ai galéré pour trouver « le cas Malaussène » de Daniel Pennacet je n’ai pas trouvé le format poche de « Nous rêvions juste de Liberté » d’Henri Loevenbruck que je voulais offrir à une copinaute en particulier. Et sincèrement, je n’avais pas envie de demander à un libraire, tellement j’ai été bousculée à chaque fois que je faisais une tentative et j’aurai été désagréable avec une personne qui n’y était pour rien. J’ai revoir mon planning en fonction de la fatigue qui arrivait, déjà, à grands pas. Me faire bousculer dans tous les sens était épuisant pour ne pas dire autre chose. De plus, circuler dans les allées était compliqué, ça aurait été pas mal si elles avaient été plus larges.
Ça a été le moment d’aller dans la longue file d’attente d’Agnès Martin-Lugan. Sa séance n’a pas vraiment commencé à l’heure je crois et pour je ne sais quelle raison. J’ai pu sympathiser avec trois personnes. Nous avons parlé livres, dessins, écriture. Même si le temps a été long, je ne me suis pas ennuyée. Ça a été l’opportunité aussi de parler de ma future publication et d’apprendre à en parler. Quand mon tour est arrivé, j’ai pu échanger quelques mots avec cette auteure que j’avais très envie de lire. C’est une personne très souriante qui s’est montrée touchée qu’on veuille découvrir son écriture. J’ai apprécié son humilité.
L’attente la plus sportive a sans doute été celle pour Daniel Pennac. Des personnes bienveillantes ont veillées à me retenir mais la goujaterie des gens, autorisée par le manque d’organisation, était sans bornes. Il a fallu attendre la dernière minute pour savoir où serait la séance de l’auteur sur le stand Gallimard/Flammarion… Ensuite, plutôt que de faire le tour pour passer de l’autre côté, un réflexe qui devrait être naturel, les gens tenaient absolument à couper la file alors qu’ils voyaient que c’était compliqué. J’ai même failli être jetée ans une poussette… Je n’ai jamais vu ça dans aucun salon !!! Nous nous sommes retrouvés au niveau du cordon qui séparait deux queues. Nous avions beau dire que c’était impossible, ils forçaient le passage. Avec une dame, nous avons fait une croix avec l’une de mes béquilles et sa jambe. Finalement, je me suis placée dos au cordon avec la jambe par-dessus mes deux béquilles croisées. Dans cette posture instable, j’ai réussi à dissuader ces malotrus de passer en force. Malgré mon plus charmant sourire, « il y a un cordon » était clairement agressif de ma part. C’est frustrant d’en arriver là. Il était presque 17h et je commençais à saturer de ces manières. Et si cela c'es passé ainsi c'est parce que l'organisation de l'événement a autorisé ces débordement par son incapacité à organiser justement.
J’étais prête à renoncer à ma dédicace d’Henri Loevenbruck. Je suis allée voir et comme il y avait peu de monde, c’était le tout début, j’en ai profité pour rester. Des gens très gentils ont proposé de demander à ce que je passe devant tout le monde. Ce que j’ai refusé. L’un d’eux a dit être un ancien élève de Daniel Pennac, s’il passe par là : je vous remercie de tout mon cœur vous et votre amie pour ce geste. Je me dis aussi que je devais avoir une sale tête. J’ai directement mis mes béquilles en croisé équilibre instable pour obliger les gens à me contourner. Heureusement une dame est venue derrière moi, puis une autre, ce qui m’a un peu plus protégée. Nous avons sympathisé en attendant notre tour. J’ai pu avoir ma petite griffe et échanger quelques mots mais j’avoue que je n’en pouvais plus. Je ne suis même pas sûre d’avoir été polie (je me sentais déjà à la limite avec Daniel Pennacs). Si c’est le cas, je m’en excuse, pour ma défense les bousculades continuelles de personnes qui estiment qu’avoir un handicap (même temporaire) signifie interdiction de vivre normalement, m’ont usée durant la journée.
Elle est où la dédicace? Et le souvenir des échanches dans la file d'attente ou avec l'auteur?
Finalement, il me restait du temps pour envisager une dédicace d’Eric-Emmanuel Schmitt avant mon train, mais je n’en avais plus la force. J’ai compris que la caissière chez Albin Michel avait raison quand elle m’a dit que j’étais courageuse. Pour moi, c’était juste le refus de renoncer à la vie. Je n’ai pas n’ont plus pu voir les blogueurs (ses) avec lesquels je discute sur les réseaux. C’était compliqué tant le passage était impossible. Ces problèmes d’organisation de la part de Livre Paris ont terni les bons moments que j’ai passés malgré tout. Je pense sincèrement que si, à la base, ce flux prévisible pour des personnes compétentes avait été anticipé avec des règles claires (la sécurité n’était pas assurée au final), la circulation aurait été plus fluide et les bouchons plus tenables.
En conclusion, si ce salon était à faire, je l’ai fait. Pour le refaire je prendrai le temps de la réflexion sans doute. Dépenser autant d’argent pour ne pas avoir envie de flâner et craquer parmi les livres c’est triste. C’est le premier salon où je ne dépasse pas mon budget, avec moi leur objectif de succès n’a pas été atteint. Si l’entrée est moins onéreuse et que je trouve un emploi en région parisienne l’an prochain, peut-être, et surtout si je suis enfin débarrassée de mes deux béquilles.
Encore une fois, excusez-moi pour cet article négatif, mais je me suis sentie en perte d’autonomie à dépendre de la bienveillance d’autres personnes. Et ce n’est jamais agréable pour personne.
Dans tous les cas je remercie les auteurs présents pour leur accueil et leur gentillesse car sans eux il n’y aurait pas de salon, ainsi que les personnes rencontrées et les exposants qui eux aussi ont dû subir par moment les problèmes d’organisation.
Saint Maur en Poche 2017
Article à venir
Montreuil 2017
C'était ma deuxième venue à ce salon. J'en ressors épuisée mais avec des étoiles plein les yeux. Commençons par le début de cette magifique journée...
J'avais rendez-vous avec Emilie du blog le coin d'Émilie en gare de Lyon. Contrairement à l'an dernier je n'étais pas en retard. Poke à Julie du blog des mots à la vie.. Nous avons avons commencé par aller voir la sympathique Manon Fragetton qui m'a signé le 1er tome "Les Plieurs de temps" en double exemplaire, accompagné d'un dessin de l'illustratice et d'un badge. Ce sera une lecture commune avec ma nièce de 9 ans et demi. J'ai également pu revoir rapidement Johan (Ottoromanzi).
Nous nous sommes ensuite séparées. Elle voulait voir Shannon Messenger. Je suis allée sur le stand Hatier où j'ai eu quelques craquages. Tout d'abord pour mon neveu de 6 ans, j'ai trouvé une jolie histoire d'indien adpatée à ce qu'il vit. Il s'agit de la collection premières lectures que je recommande fortement. J'ai pu discuter avec Michel Piquemal, l'auteur, qui est un ancien enseignant. Son but est d'ouvrir à la culture les jeunes lecteurs à travers des textes adaptés à leurs âges. Ce monsieur m'a convaincu alors que je venais pour l'auteur d'après, Eric Chevreau. À Lui, j'ai pris un livre pour la belle-fille de ma soeur. J'aime beaucoup le côté humoristique de ses histoires qui explorent différentes problématiques. Il est égalemement publié dans les premières lectures et est un ancien enseignant.
Quand je suis passée en caisse, j'ai eu le malheur de discuter avec le personnel de dyslexie. Et me voilà partie avec une double édition d'un livre sur la mythologie("Normale" et dys) plus un cahier d'exercices prévus pour les enfants en difficulté. Cette problématique m'intéressant particulièrement par rapport à mon métier et leur mise en page me donne de nombreuses idées à proposer aux recruteurs.
Je suis ensuite allée au stand Scrinéo pour prendre "Quelques pas de plus" D'Agnes Marot et "La lune est à nous deCindy Van Wilder (livre qui m'a bouleversé, je vous en parle dans une chronique), avant la séance de dédicace de l'après-midi et c'était une bonne idée. J'y ai croisé brièvement Nathalie du blog reveuseéveillée.
J'ai ensuite retrouvé Marine du blog Un brin de culture. Nous avons papoté, erré chez PKJ à la recherche des autre blogueureuses dont nous avons trouvé une partie.
Puis, je suis allée faire dédicacer pour mon neveu et moi quelques exemplaires de la série "Le noir est ma couleur" d'Olivier Gay. Son éditrice a essayé de me vendre "La magie de Paris" qui me tente beaucoup. Malheureusement Noël me ruinant pour les 8 enfants de ma famille, c'était compliqué. Mais promis, je le pendrai une prochaine fois. L'une des dédicaces de l'auteur m'a fait mourir de rire, pourtant c'est débile.
Pendant ce temps, Émilie était coincée au stand Glénat pour l'adaptation BD de "La quête d'Ewilan". Je commençais à mourir de faim. J'ai avalé mon sandwich et suis allée rejoindre Marine, Tatiana, Sarah et les autres. Nous sommes parties pour le stand de Nathan où Marine avait une montagne de dédicaces à faire faire pour ses ptits bouts pas si petit que ça. Toujours en recherches d'Albums à faire dédicacer pour les plus jeune de la tribue, je me suis éloigné et j'ai enfin retrouvé le stand de la Maison d'édition Utopique dont j'avais adoré les ouvrages l'an dernier. Je n'ai pu que craquer. Ce sont de petites merveilles. Il y en a même un pour moi!
Suite à un problème de réception de SMS décalés, j'ai cru que Marine était partie de Nathan, où elle était toujours en réalité. Je suis allée à Srinéo pour faire signer mes livres d'Agnès Marot et de Cindy Van Wilder. J'y ai rencontré Plume de soie puis discuté avec d'autres lectrices dont Orlanne. Nous avons d'ailleurs élaboré un concept de nouveau salon du livre fort intéressant. Il y a eu de superbes échanges sur les livres en général. Agnès Marot et Cindy Van Wilderont été adorables. Cindy Van Wilder a trouvé que j'aurai pu demander à passer devant tout le monde à cause de mes béquilles. Mais le charmes des dédicaces se trouve aussi dans les sympathie plus ou moins éphémères qui se lient durant l'attente. Par contre j'ai accepté avec plaisir la chaise proposé par Agnès Marot. J'ai pu échanger un petit peu avec Nathalie que j'avais brièvement vu le matin.
Ensuite, je suis allée en face au stand XO pour Anne Plichota et Cendrine Wolf où j'ai craqué pour deux livres au lieu d'un. Je suis faible, surtout quand on est sympa avec moi. Je devais avoir une sale tête car leur éditrice (je suppose) a insister pour me faire passer en priorité (comme à la cantine). Je crois qu'elle ne m'a pas laissé le choix en vrai.
J'ai fini avec le stand Elan Vert où j'ai pu de justesse faire dédicacer l'album du plus jeune de la tribu par Ronan Badel avec un dessin unique. Il paraît qu'il est très demandé.
J'ai rejoins Émilie qui attendait à Scrinéo la fin des dédicaces de Cindy Van Wilder. J'ai provoqué son fou-rire en me révélant incapable de décrire plume de soie. J'étais au bout de mon énergie et je ne suis pas physionomiste; un comble quand on adore dessiner des portraits et qu'on passe du temps à observer les visages.
Nous sommes reparties à la gare. Elle a pris son train et moi le mien avec un paquet de princes et des étoiles plein les yeux. Je regrette just dene pas avoir eu le courage d'affronter les files de Bulledop et de Nine Gormane. Je n'en pouvais plus. Une autre fois.
Il ne me reste plus qu'a remercier le SLPJ93 pour cette merveilleuse organisation ainsi que les auteurs, les éditeurs et tous les blogueureuses pour cette excellente journée.